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Le cardinal belge Jozef De Kesel s’est dit préoccupé par le bien-être des couples homosexuels. Qu’envisage l’homme d’Eglise ?
Il ne s’agit pas d’un échange de consentement, mais d’une simple "célébration de prière". Pour sceller l’union entre deux hommes ou deux femmes, le cardinal de Malines-Bruxelles Jozef De Kesel s’est dit favorable à l’instauration d’une cérémonie. Celle-ci serait destinée aux couples homosexuels désirant s’unir maritalement. Son projet a été relayé dimanche 6 mai dans les colonnes du quotidien catholique La Croix. Il ne pourrait pas s’agir d’un "mariage religieux" ni d’une "bénédiction ecclésiastique qui ressemblerait trop à la bénédiction d’un mariage", a souligné le porte-parole du primat de l’Église catholique de Belgique.
Le cardinal belge a été sollicité par une délégation d’un groupe de travail de personnes homosexuelles. Dans le cadre d’une rencontre avec ces personnes, l’homme d’Eglise a fait part de sa préoccupation pour leur bien-être et leur a dit son respect, renchérit le porte-parole de l’archevêché Geert De Kerpel. L’archevêque de Malines-Bruxelles se penche surtout pour une célébration de remerciement, de prière. Son porte-parole a insisté qu’il ne s’agit aucunement d’un échange de consentement scellé par l’échange d’alliances.
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Jozef De Kesel, connu pour son ouverture d’esprit a toujours défendu une Église plus ouverte, attentive aux pauvres, aux personnes les plus vulnérables. Cette révélation du cardinal belge a fait le tour des médias dans le pays samedi. Les journalistes se sont unis d’une même voix que le cardinal prenait "une position révolutionnaire".
