L’âge biologique de cette fillette décédée des suites de "la progéria" est estimé à 80 ans, selon les médecins en Ukraine.
Elle souffrait de "la progéria", une maladie rare qui affecte uniquement près de 350 personnes dans le monde. Cette fillette de 8 ans qui venait de fêter son anniversaire le mois dernier est devenue la plus jeune personne à mourir de "vieillesse". L’espérance de vie des malades est environ de 12 ans. L’enfant originaire de l’Ukraine pesait moins de huit kilos. D’après les médecins qui ont rendu hommage à une fillette "merveilleuse", son âge biologique avoisinait les 80 ans. "Elle avait pour seul rêve de découvrir un jour que le diagnostic des médecins était faux", a confié Timofey Nagorny, de la Fondation des volontaires ukrainiens sur le récit de Sputnik.
La progéria est une maladie génétique classée "extrêmement rare". Elle entraîne un vieillissement prématuré des organes des personnes qui en souffrent. Une étude réalisée aux Pays-Bas a révélé que cette maladie génétique affecte une naissance sur 20 millions. Selon le magazine Sciences et Avenir, elles sont uniquement trois personnes en France à être diagnostiquées de cette pathologie rare en France.
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Deux équipes de médecins espagnols et américains ont annoncé une bonne nouvelle début 2019. Elles ont assuré que les progrès de la progéria pouvaient être ralentis à l’aide du "ciseau génétique" CRISPR-Cas9. L’un des chercheurs, l’Italien Sammy Basso, 24 ans, souffre lui-même de progéria. "Concrètement, avec CRISPR, les chercheurs introduisent une protéine qui va cibler une séquence d’ADN et qui viendra se positionner dans le génome exactement sur l’endroit où couper. C’est un geste irréversible", a développé Xavier Nissan, chercheur à l’Institut des cellules-souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (I-STEM).