Cet échange avant le Nouvel an a été voulu par le président ukrainien en personne, Volodymyr Zelensky.
Les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine et les autorités de Kiev ont échangé 200 prisonniers. Comme le note la presse française, il s’agit de la première opération du genre depuis 2017. Cet acte marque une sorte d’apaisement dans le seul conflit actif sur le continent européen.
L’échange a provoqué la polémique. En effet, selon les médias locaux, Kiev a accepté la libération de prisonniers qui n’ont aucun lien direct avec la guerre. "Les libérations réciproques sont terminées", a écrit la présidence Ukrainienne sur Facebook. Elle précise d’avoir fait revenir 76 personnes au pays.
De leurs côtés, les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, ont indiqué avoir libéré respectivement 61 et 63 personnes, dont des Russes et un Brésilien.
Pour le moment, aucune liste indiquant l’identité des personnes libérées n’a été révélée. Les autorités Ukrainiennes ont promis des "détails plus tard" alors que le dirigeant des rebelles de Lougansk, Leonid Passetchnik, a revendiqué "une nouvelle victoire" sur le réseau social Twitter.
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Après les échanges, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont tenu à saluer les principaux ‘acteurs’ de cet acte et ont appelé à terme à "l’échange de tous les prisonniers liés au conflit", a annoncé l’Elysée, relève 20 Minutes.
Dans une déclaration commune, ils se félicitent d’un échange "conforme à l’engagement pris le 9 décembre lors du sommet de Paris" par Moscou et Kiev. Les deux dirigeants demandent également "l’accès total des organisations internationales à toutes les personnes détenues".
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