Vadim Ghirda/AP/SIPA
Le 13 avril, en plein dimanche des Rameaux, une attaque russe à Soumy a causé la mort d’au moins 34 personnes et blessé une centaine d’autres.
Le dimanche des Rameaux, une frappe de missiles russes a visé le centre de Soumy, causant 34 morts et près de 100 blessés. Cette attaque survient peu après la visite d’un haut responsable américain en Russie, dans un contexte marqué par la tentative de médiation lancée en février par Donald Trump. Le président Macron a condamné l’agression, soulignant que Moscou poursuit le conflit malgré les appels diplomatiques. Il appelle à des actions concrètes pour imposer un cessez-le-feu. "Il faut des mesures fortes pour imposer un cessez-le-feu à la Russie. La France y travaille sans relâche, avec ses partenaires", a notamment souligné le locataire de l’Élysée sur son compte X, relèvent les médias français comme RTL. Volodymyr Zelensky, lui, a dénoncé la violence de cette attaque contre les civils et accusé la Russie d’avoir rejeté une offre américaine de trêve totale.
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L’attaque sur Soumy a suscité une vague de réactions internationales. Washington a rappelé la nécessité d’une solution politique durable, tandis que Donald Trump a exprimé son indignation face à la violence sur des civils. "Je pense que c’est terrible. Et l’on m’a dit qu’ils ont fait une erreur. Mais je pense que c’est une chose horrible", a affirmé le président américain. L’ONU, par la voix d’Antonio Guterres, s’est dite profondément préoccupée par le lourd bilan civil. Les dirigeants allemands et italiens, eux, ont fustigé une attaque qualifiée de barbare, contraire à toute prétention russe de paix sincère. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a notamment évoqué "une attaque russe horrible et lâche".
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