Jeudi 3 novembre dans un communiqué, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé qu’à ce stade, il n’y a aucun élément laissant supposer que Kiev se pencherait sur une "bombe sale".
Après plusieurs accusations des Russes, trois lieux ont, jusqu’ici, été inspectés à la demande de Kiev. Rafael Grossi, le patron de l’AIEA a déclaré : "notre évaluation technique et scientifique des résultats que nous avons jusqu’à maintenant n’a montré aucun signe d’activités nucléaires ou de matériels non déclarés à ces trois endroits".
Depuis des semaines, Moscou accuse Kiev de vouloir utiliser ce type d’arme radioactive pour, selon lui, pouvoir accuser plus tard la Russie d’une frappe nucléaire. Une hypothèse totalement contestée par le président Volodymyr Zelensky ainsi que ses alliés occidentaux, note TF1Info.
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Dans la foulée, après la conclusion de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Volodymyr Zelensky a appuyé dans son adresse quotidienne : "nous avons donné toute liberté d’action" à la mission d’inspection de l’AIEA. Et après la conclusion de l’institution, "nous avons des preuves claires et irréfutables que personne en Ukraine n’a créé ou n’est en train de fabriquer des ‘bombes sales’", a insisté le leader ukrainien dans des propos relayés par les médias français comme Le Figaro.
L’organisation onusienne continuera son enquête. Elle avait prévenu que les inspecteurs procéderont à une vérification indépendante pour repérer toute forme de détournement d’élément nucléaire.
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