La Russie a bombardé un hôpital pédiatrique dans le port stratégique de Marioupol en Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky dénonce un "crime de guerre".
L’offensive russe continue en Ukraine, 15 jours après le début de l’invasion le 24 février dernier. La chaîne BFMTV note que l’armée russe a bombardé un hôpital pédiatrique dans le port stratégique de Marioupol, mercredi 9 mars. Cette attaque a fait au moins 17 blessés, d’après le premier bilan.
Dans un message vidéo, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "crime de guerre". Il a annoncé qu’il s’agit du jour qui définit tout. Qui est de quel côté ? Des bombes russes sont tombées sur un hôpital et sur une maternité à Marioupol (...) Les bâtiments sont détruits. Les débris sont en train d’être fouillés. "Quel genre de pays, la Russie, a peur d’hôpitaux et de maternités et les détruit ?", a-t-il ironisé en dénonçant les "atrocités" infligées à Marioupol. Cette ville est soumise à un blocus russe depuis plus d’une semaine.
Le chef de l’Etat ukrainien a encouragé les Européens, les Ukrainiens ainsi que les habitants de Marioupol à s’unir pour condamner ce crime de guerre de la Russie, qui reflète tout le mal que les envahisseurs ont fait au pays. Selon ses dires, le bombardement aérien est la preuve finale. La preuve qu’un génocide d’Ukrainiens est en train de se produire (...). "Nous n’avons jamais et n’aurions jamais commis un crime de guerre comme cela dans les villes de Donetsk ou Lougansk ou aucune région", a-t-il précisé.
Ce bombardement de l’hôpital de Marioupol a suscité l’indignation de l’Unicef et de pays occidentaux.
De son côté, la Russie a indiqué que des "bataillons nationalistes" ukrainiens avaient fait partir les patients et le personnel de l’hôpital pour l’utiliser comme base de tirs. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a fait cette déclaration lors d’un point presse.
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