Devant la Commission de Défense de l’Assemblée nationale le mercredi 15 mars, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a indiqué que les blindés de reconnaissance AMX-10 RC, promis par la France en début d’année "viennent d’arriver en Ukraine".
Les blindés promis par la France "viennent d’arriver en Ukraine", et certains sont "déjà partis sur une ligne de front", a souligné le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sans toutefois préciser le nombre de véhicules livrés. Comme le rappelle Le Figaro, Sébastien Lecornu avait déjà promis de livrer des blindés "dès la semaine prochaine", le 18 février dernier dans Le Parisien.
Cette livraison devait avoir lieu deux mois après l’annonce pour préparer les équipages, les former à l’école de cavalerie de Saumur et au camp de Canjuers, ensuite envoyer les armes. Le ministre a ajouté qu’il était en train de regarder "comment nous pouvons éventuellement faire une deuxième vague de sessions". Il a continué être en train de "préparer un certain nombre de décisions pour le président de la République parce que ces [blindés]commencent à être bien pris en main par le partenaire ukrainien".
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Alors que la France avait annoncé qu’elle allait envoyer des blindés AMX-10 RC, un débat est apparu chez les chancelleries quant à l’opportunité de livrer des chars de combat, Abrams américains ou Léopard allemands. Paris avait décidé qu’il n’allait pas envoyer des chars Leclerc. Cette décision a été défendue par Sébastien Lecornu, parce qu’elle "n’est pas un tabou politique mais est très opérationnelle et très concrète".
En effet, le gouvernement français possède peu de chars de combat, à peu près 200 opérationnels. "La deuxième chose, c’est qu’on ne le produit plus" depuis 2008. Toutefois, la France possède 247 AMX-10, mais ce nombre est à revoir à la baisse compte tenu de l’usure des engins.
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