Contrairement à l’Allemagne, la France et l’Italie se sont montrées favorables à ces nouveaux droits de douane sur les voitures électriques chinoises.
Les pays membres de l’Union européenne ont donné leur feu vert à l’imposition des droits de douane sur les voitures électriques importées de Chine, rapporte Le Figaro. Au total, dix Etats, dont la France et l’Italie, ont voté en faveur de ce dispositif, douze se sont abstenus et cinq ont voté contre, selon des diplomates au micro de la presse française.
Désormais, la Commission européenne peut appliquer ces droits de douane compensateurs allant jusqu’à 35% sur les véhicules à batterie de fabrication chinoise, en plus des 10% de taxe déjà existants.
L’Allemagne s’est opposée à cette décision, car elle a peur d’une "guerre commerciale" avec la Chine. Sur X, le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a exhorté Bruxelles à éviter cette "guerre commerciale", appelant à "une solution négociée" avec Pékin.
En effet, les marques allemandes BMW, Mercedes et Volkswagen sont fortement implantées sur le premier marché automobile mondial chinois. Elles redoutent ainsi de faire les frais après cette décision.
De leur côté, la France et l’Italie se sont montrées favorables, car ils veulent renforcer leur économie et s’assurer que les autos de manufacture chinoises ne fassent pas de concurrence déloyale.