Lors d’un conseil de sécurité présidé par le chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan, dans la soirée du jeudi 27 février, la Turquie a décidé de ne plus empêcher les migrants qui essaient de se rendre en Europe de franchir la frontière.
La Turquie ne stoppera plus, désormais, les migrants essayant de se rendre en Europe. Elle a décidé d’"ouvrir les portes" de ses frontières lors d’un conseil de sécurité extraordinaire présidé par Recep Tayyip Erdogan dans la nuit de jeudi à vendredi. Cette réunion a eu lieu la suite du décès d’au moins 33 militaires turcs dans la région d’Idleb, dans des frappes aériennes attribuées par Ankara au régime syrien.
Les médias turcs affirment que des groupes de migrants se seraient dirigés vers la frontière avec la Grèce, dans l’ouest de la Turquie, vendredi matin. Selon les informations de l’agence de presse DHA, ils étaient près de 300 à se retrouver dans la province d’Edirne, à la frontière grecque.
A Idleb (nord-ouest de la Syrie), près d’un million de personnes ont fui les bombardements du régime de Damas et de son allié russe pour se réfugier, pour la plupart, près de la frontière turque. Pour faire face à cette catastrophe humanitaire, Ankara a réclamé davantage d’aide européenne ces derniers mois. Fahrettin Altun, le directeur de la communication de la présidence, a déclaré ce vendredi que le pays n’avait ni "les moyens ni les ressources" d’accueillir plus de migrants sur son territoire.
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