Alors que l’atmosphère est tendue entre la Serbie et le Kosovo, le président de la République française compte sur "l’esprit de responsabilité" des dirigeants de ce territoire pour apaiser la situation. Ces tensions pourraient avoir des répercussions sur la libéralisation des visas.
Le 24 septembre dernier, un commando serbe lourdement armé a attaqué un village du nord du Kosovo, tuant un policier qui patrouillait près de la frontière. Depuis, la situation est tendue entre les deux pays des Balkans. Alors que ces tensions ont atteint des sommets ces dernières semaines, le président français a appelé à "l’esprit de responsabilité" du président serbe (Aleksandar Vucic) et des autorités kosovares.
D’après Emmanuel Macron, "il est de la responsabilité du président Vucic de condamner avec la plus grande fermeté les actes du 24 septembre" et de jouer un rôle essentiel dans le rétablissement de la stabilité à la frontière.
Le chef de l’État français attend des autorités du Kosovo et de la Serbie une réorganisation des élections dans les municipalités du nord du Kosovo, où celles-ci s’étaient déroulées dans des conditions inappropriées. M. Macron a également insisté sur la nécessité de la participation des Serbes à ces élections et aux Institutions, ainsi que sur la reconnaissance de l’Association des municipalités serbes par les autorités kosovares.
Les tensions entre les deux territoires pourraient avoir des répercussions sur l’octroi de visas. "J’attends l’esprit de responsabilité du président serbe et j’attends la même chose de la présidente et du Premier ministre kosovars", a donc insisté M. Macron.
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