Le patron de l’Organisation mondiale de la santé a partagé l’information mercredi, à la fin d’une conférence de presse avec l’association des correspondants des Nations unies. Il a failli annuler la rencontre, car c’est "un moment difficile" pour lui.
Un accord de paix a été signé au Tigré, la région du nord de l’Éthiopie assiégée depuis deux ans par les forces fédérales et leurs alliés, pour mettre fin à une guerre sanglante sur le territoire. Originaire de cette région, le directeur général de l’OMS espère que cet accord, conclu entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens, permette d’y acheminer l’aide humanitaire.
Au terme d’une conférence de presse avec l’association des correspondants des Nations unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus a affirmé mercredi que son oncle avait été "assassiné" par les troupes érythréennes au Tigré.
"J’ai parlé à ma mère et elle était vraiment dévastée, parce que c’était le plus jeune de leur famille et qu’il avait presque le même âge que moi",a-t-il raconté au journaliste.
"Je n’étais donc pas en forme", a ajouté le chef de l’organisation onusienne. Il a affirmé avoir été sur le point d’annuler la rencontre avec l’association des correspondants des Nations unies, "car c’était un moment difficile" pour lui. D’après M. Ghebreyesus, "plus de cinquante personnes dans le même village ont été tuées arbitrairement". Il espère que "l’accord de paix va tenir" et "que cette folie" cesse.