Comme convenu dans un accord turco-américain, les forces kurdes avaient cinq jours pour se retirer du nord-est de la Syrie. Samedi 19 octobre, le président Recep Tayyip Erdogan a menacé d’"écraser les têtes" des combattants kurdes s’ils ne respectent pas ce compromis dans le délai expirant mardi.
Lors d’une visite à Ankara, jeudi 17 octobre, le vice-président américain, Mike Pence, et le dirigeant de la Turquie sont parvenus à un accord. Ce dernier prévoit la suspension de l’offensive turque lancée le 9 octobre pour 120 heures. Recep Tayyip Erdogan s’est même engagé à y mettre fin si les forces kurdes des YPG se retirent des zones frontalières de la Turquie dans le nord-est de la Syrie pendant cette période.
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Dans un discours dans la ville de Kayseri, en Anatolie, M.Ergodan a déclaré que la Turquie allait reprendre là où elle s’est arrêtée, une fois que le délai de 120 heures expirera, c’est-à-dire mardi. "Nous … continuerons à écraser les têtes des terroristes", a-t-il prévenu, selon les propos rapportés par plusieurs médias, faute d’un retrait des forces kurdes dans le délai imparti. "La Turquie n’a pas dévié d’un iota des conditions qu’elle avait posées dès le début", a souligné le chef d’Etat.
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