D’après l’association The Last Resort, une capsule d’assistance au suicide permettant de se donner la mort sans l’intervention d’un médecin pourrait être utilisée en Suisse prochainement.
Selon l’association The Last Resort, une capsule d’assistance au suicide qui permet à une personne de mettre fin à sa propre vie sans l’aide d’un médecin pourrait être utilisée en Suisse "très bientôt". Fiona Stewart, sociologue spécialisée en santé publique et membre consultative du conseil d’administration de l’association, a indiqué que le premier décès dans cette capsule pourrait survenir d’ici fin 2024, sans fournir plus de détails à ce sujet lors de sa déclaration le mercredi 17 juillet, rapporte France Info. "Nous ne voulons vraiment pas que le désir d’une personne de s’éteindre paisiblement en Suisse tourne au cirque médiatique", a-t-elle souligné.
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La capsule baptisée ’Sarco’ suscite la controverse depuis que le journal NZZ am Sonntag a révélé en début de juillet qu’elle pourrait bientôt être utilisée en Suisse, où le suicide assisté est déjà légal dans des cas spécifiques. Conçue pour permettre à une personne de se donner la mort en appuyant sur un bouton après avoir passé un test de compréhension et libéré de l’azote dans la capsule ’Sarco’ provoque une perte de conscience après deux ou trois respirations, suivie de la mort quelques minutes plus tard. Cette initiative a été qualifiée de "totalement surréaliste" par Jean-Jacques Bise d’Exit, un organisme suisse fournissant une assistance médicale au suicide. Il craint que cette technologie ne remette en question le cadre légal actuel et ne mène à une réglementation plus stricte si des abus sont constatés.
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