La jeune militante pour le climat Greta Thunberg a été condamnée lundi à une amende pour avoir désobéi à la police lors d’une mobilisation pacifiste. Peu après son procès, elle a été une nouvelle fois arrêtée lors d’une action de blocage à Malmö, en Suède.
Lundi 24 juillet, Greta Thunberg, militante pour le climat de 20 ans, a été jugée pour son implication dans une action de blocage contre les combustibles fossiles au port de Malmö, en Suède. Elle a admis avoir désobéi aux ordres de la police. Elle a évité une peine d’emprisonnement, mais a été condamnée à une amende de de 1 500 couronnes, soit environ 130 euros. Une indemnité supplémentaire de 1 000 couronnes (environ 86 euros) lui a aussi été imposée.
Quelques heures après son procès, Greta Thunberg a continué de faire entendre sa voix en faveur du climat. Les forces de l’ordre l’ont délogée d’une nouvelle manifestation à Malmö, rapportent plusieurs médias, dont Franceinfo. Cinq autres militants ont également été embarqués par la police. Tous sont soupçonnés de "refus d’obtempérer", le même délit pour lequel la militante suédoise pour l’écologie a déjà été condamnée.
Après son procès, Greta a défendu sa cause en expliquant avoir agi "par nécessité" en réponse à l’urgence climatique. "Nous sommes dans une situation d’urgence, et pour cette raison, mon action était légitime", selon ses dires. La militante suédoise estime que les lois devraient être modifiées pour mieux protéger la planète. Elle juge "absurde que ceux qui agissent conformément aux données scientifiques, ceux qui bloquent l’industrie des combustibles fossiles, soient ceux qui doivent en payer le prix".
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