Cinq pays ont accepté de signer un accord concernant la pollution plastique des océans. Le Japon et les États-Unis ont refusé d’accepter cette nouvelle charte.
Avec le commerce et le changement climatique, c’était également l’un des plus grands sujets de division. La nouvelle charte portant sur la limitation du plastique afin de lutter contre la pollution des océans n’a pas trouvé preneur du côté des États-Unis et du Japon. Lors du sommet du G7, les deux pays ont refusé de signer ce nouvel engagement que le Canada, la France, l’Allemagne, le Royaume-Unie et l’Italie ont entériné. L’affaire a été rendue officielle dans un communiqué final publié le samedi 9 juin 2018 à l’issue du sommet qui s’est tenu au Canada.
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D’après les dires de Berlin et de Paris, la nouvelle charte prévoyait de passer au recyclage de 100 % des plastiques à l’horizon 2030. Des alternatives à ce matériau auraient également été envisagées. La chancelière allemande Angela Merkel a expliqué que Washington ne voulait pas s’engager sur des objectifs chiffrés. Elle ne s’est cependant pas avancée sur la position du Japon. Dans tous les cas, Donald Trump a retiré son soutien à la totalité des 28 points discutés lors de ce G7 et approuvés par les sept pays. La raison en serait les reproches renouvelés du Premier ministre canadien concernant les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium.
L’engagement des quatre pays européens par rapport à la lutte contre la pollution plastique des océans s’inscrit dans celui de l’Union européenne. En effet, fin mai, la Commission a suggéré l’interdiction des produits plastiques à usage unique. Un objectif de recyclage de 90 % des bouteilles en plastique a même été imposé d’ici 2025.
Source : BFMTV