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Les autorités italiennes ont interpellé ce 11 février près de 150 individus liés à la mafia, accusés notamment de trafic de drogue et de tentatives de meurtre. Malgré ces arrestations, la Cosa Nostra maintient une influence importante sur la Sicile
Mardi 11 février, une opération de grande ampleur a permis l’arrestation de 147 membres de la mafia sicilienne à Palerme, un coup inédit depuis 40 ans. Cette intervention, menée à l’aube par les carabiniers italiens, vise à démanteler les clans qui conservent leur mainmise sur la ville et ses environs. L’enquête, menée sur deux ans, a révélé des activités criminelles allant du racket aux paris clandestins en ligne, en passant par le trafic de drogue. La mafia continue d’exercer un contrôle territorial fort, notamment en imposant le ’pizzo’, un impôt illégal, aux commerçants. Giorgia Meloni a qualifié cette opération de coup majeur contre la Cosa Nostra. "La lutte contre la mafia ne cesse pas et ne cessera jamais", a-t-elle insisté, rapporte TF1Info.
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Lors de cette opération dirigée par le parquet de Palerme, 1 200 agents ont été mobilisés pour frapper la Cosa Nostra, une organisation qui a su évoluer avec son époque. Ses membres utilisent des téléphones cryptés pour des communications sécurisées, réduisant les rencontres physiques et rendant les investigations plus complexes. Malgré une volonté d’éviter les conflits visibles, la mafia reste violente pour imposer son autorité. Même en prison, certains chefs continuent de diriger leurs affaires à distance. En dépit des arrestations, la Cosa Nostra attire toujours de jeunes recrues. Présente à l’international, elle génère des milliards à travers divers trafics.
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