Le pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell projette de supprimer 7 000 à 9 000 emplois pour faire face à la chute de la demande.
Dans le cadre d’une restructuration de grande envergure, Shell envisage de supprimer 7 000 à 9 000 emplois d’ici 2022, rapporte Le Figaro.
Cette restructuration interne permettra au groupe de faire des économies entre 2 et 2,5 milliards de dollars par an (2,1 milliards d’euros). Il est aussi indiqué qu’environ 1 500 personnes ont déjà quitté le groupe de leur propre gré, il reste de finaliser la suite des suppressions d’emplois et de fixer le nombre exact des autres départs.
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Le groupe pétrolier anglo-néerlandais a été durement touché par la pandémie du coronavirus qui a fait chuter la demande pétrolière mondiale notamment durant le confinement.
Mais, en parallèle, Shell devrait aussi faire face au défi de la transition énergétique. En raison des mesures de confinement imposées à travers le monde, les cours de l’or noir se sont effondrés entre mars et avril.
Les coûts du baril de pétrole ont même chuté en dessus du zéro dollar, du jamais-vu. Mais depuis, ils sont remontés autour de 40 dollars le baril. Pour rappel, le groupe Shell s’est fixé comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
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