Mercredi 15 juin, Moscou a accusé Kiev d’avoir empêché l’évacuation, par un "couloir humanitaire", de civils qui se trouvaient dans une usine de Severodonetsk (est de l’Ukraine), attaquée par l’armée russe.
Dans un communiqué, relayé par les médias français comme Le Figaro, le ministère russe de la Défense a assuré : "la partie russe a mis à disposition un couloir humanitaire pour permettre l’évacuation des civils de l’usine chimique Azot à Severodonetsk". Il a ensuite accusé : "malgré toutes ces mesures, (...) les autorités de Kiev ont fait échouer avec cynisme l’opération humanitaire".
Le mardi 14 juin, les autorités russes avaient dit qu’elles mettraient en place un "couloir humanitaire" le lendemain pour permettre aux civils qui se sont réfugiés dans l’usine Azot de quitter Severodonetsk. Leur trajet : rejoindre des territoires contrôlés par les Russes, au nord.
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Pour le ministère russe de la Défense, l’armée ukrainienne "a violé le cessez-le-feu à plusieurs reprises", et "utilisé la pause humanitaire pour se redéployer dans des positions (de combat) plus avantageuses". Toutefois, ces déclarations n’ont pas encore été vérifiées de façon indépendante.
Severodonetsk est une ville stratégique de l’est de l’Ukraine. Depuis plusieurs semaines, de violents affrontements s’y déroulent entre l’armée ukrainienne et celle de la Russie, aidée par ses alliés séparatistes prorusses.
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