À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, les Nations unies, une fois de plus, ont tiré la sonnette d’alarme sur la menace que représente la sécheresse pour la planète et ses habitants.
"La sécheresse est sur le point de devenir la prochaine pandémie et il n’existe aucun vaccin pour la guérir", a fait remarquer Mami Mizutori, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophe, rapporte LCI.
Les Nations unies alertent sur l’urgence de la situation et dans la foulée, lancent un appel à tous les pays à prendre des mesures urgentes pour la gestion de l’eau et des terres.
Dans un rapport de l’ONU, publié par le quotidien britannique The Guardian, au cours de ce siècle, au moins 1,5 milliard de personnes ont été directement touchées par la sécheresse et le coût économique sur environ cette période a été estimé à 124 milliards de dollars.
L’organisation internationale a aussi indiqué que : "Les sécheresses ont des impacts profonds, généralisés et sous-estimés sur les sociétés, les écosystèmes et les économies". Ces impacts "entraînent des coûts qui sont supportés de manière disproportionnée par les personnes les plus vulnérables".
D’après le rapport onusien, la sécheresse est consécutive du changement climatique. Avec la hausse des températures, les régimes de précipitations sont perturbés. Aucun pays ne semble épargné par la sécheresse, comme en témoigne le cas de la Californie en mai dernier quand l’état d’urgence avait été déclaré sur presque l’ensemble de l’Etat à cause d’une sécheresse précoce et massive.
Mami Mizutori a aussi indiqué que : "Les gens vivent avec la sécheresse depuis 5 000 ans, mais ce que nous voyons maintenant est très différent (...). Les activités humaines exacerbent la sécheresse et accroissent l’impact".
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