Une enquête a été rapidement ouverte, révélant l’ampleur de ces agressions sexuelles commises dans plusieurs monastères en Italie, dont la Basilique de Sant’Antonio d’Afragola.
Début avril, deux hommes résidant à Afragola, une commune proche de Naples en Italie, ont été victimes d’un cambriolage. A la grande surprise de tous, seul un téléphone portable a été volé. Ce cambriolage parait assez étrange, souligne 20 Minutes. Les victimes ont donc fait le lien avec les violences sexuelles qu’elles avaient subies de la part de religieux travaillant dans des institutions où elles étaient employées, selon un communiqué du parquet de Naples.
Une enquête a été rapidement ouverte, révélant l’ampleur de ces agressions commises dans plusieurs monastères, dont la Basilique de Sant’Antonio d’Afragola. Les plaignants ont eux-mêmes contacté les supérieurs des religieux via leur avocat pour dénoncer les abus. D’après le parquet, les religieux contraignaient leurs victimes à des relations sexuelles en échange de vêtements, de nourriture ou d’un emploi.
Les mêmes écoutes téléphoniques ont révélé que le curé d’Afragola, arrêté jeudi, était le commanditaire du cambriolage, pour lequel il est poursuivi. Quatre autres personnes, deux exécutants et deux intermédiaires, ont également été arrêtées, a indiqué le parquet.