La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est revenue lundi sur le scandale de corruption présumée d’une eurodéputée grecque. Elle a exprimé sa "fureur, colère et tristesse".
Le Qatar est soupçonné d’avoir corrompu des dirigeants européens pour influencer la politique du Parlement. L’émirat aurait voulu atténuer les critiques sur les violations des droits humains. En plein Mondial, plusieurs personnes, dont la vice-présidente de l’institution, Eva Kaili, ont été inculpées et écrouées en Belgique.
Ce scandale de corruption au Parlement européen a provoqué la sidération de la présidente de l’institution, qui a exprimé lundi sa "fureur, colère et tristesse". Roberta Metsola estime que "la démocratie européenne est attaquée". Elle a promis qu’"il n’y aura aucune impunité… Rien ne sera mis sous le tapis".
Mme Metsola a annoncé dans l’hémicycle de Strasbourg qu’une "enquête interne" est ouverte pour examiner tous les faits liés au Parlement européen et faire en sorte que l’institution se réforme. Il y aurait, par ailleurs, "une conférence extraordinaire du Conseil des présidents pour lancer une procédure liée à l’article 21". Cette dernière permet de démettre un élu européen de son immunité.