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Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs tremblements de terre ont été détectés au large de Santorin et Amorgos, avec une secousse maximale de magnitude 5,3. À 200 km de l’épicentre, Athènes a également ressenti les vibrations.
Selon l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes, un séisme de magnitude 5,3 a été détecté lundi à 22h16 locales au sud d’Amorgos, à environ 37 km de Santorin (Grèce). La secousse a été perçue jusqu’à Athènes, située à plus de 200 km de l’épicentre. Quelques heures plus tard, un second tremblement de terre de magnitude 5 s’est produit, suivi de plusieurs répliques, dont certaines supérieures à 4.
Depuis le 26 janvier, plus de 12.800 secousses ont été enregistrées dans la zone, selon l’Université d’Athènes. Le 9 février, 102 tremblements de terre ont été détectés en une journée. Les experts jugent cette activité exceptionnelle et estiment qu’elle pourrait durer encore plusieurs semaines. Selon le professeur de sismologie Kostas Papazachos, la population doit se préparer à des secousses jusqu’’à la fin du mois.
La Protection civile grecque a placé Santorin en état d’urgence jusqu’au 3 mars. Les écoles de l’île ainsi que celles d’Amorgos resteront fermées jusqu’à vendredi. Plus de 11.000 personnes ont quitté Santorin depuis le début de février par crainte de nouveaux séismes.
En visite sur l’île, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis se veut rassurant. Il a déclaré que les autorités ne redoutaient pas un scénario catastrophe. Selon les spécialistes, la région n’avait pas connu une telle intensité sismique depuis le début des relevés en 1964.
Source : Lefigaro.fr