D’après une étude publiée par le cabinet Willis Towers Watson (WTW), la revalorisation moyenne des rémunérations dans sept grandes économies du monde devrait dépasser les 4 % l’année prochaine. L’inflation explique en partie la décision d’accorder une augmentation plus généreuse.
En réaction à la hausse galopante de l’inflation, mais aussi aux tensions sur le marché du travail, les entreprises revoient à la hausse les revalorisations salariales pour 2023. Dans sept grandes économies mondiales, la hausse moyenne des rémunérations devrait dépasser les 4 % l’année prochaine, selon une étude publiée mardi 6 novembre par le cabinet de conseil et de courtage en assurances Willis Towers Watson (WTW).
Les employeurs en France envisageraient d’augmenter de 4 % les salaires l’an prochain. Les États-Unis songent à une revalorisation de 4,6 %. La hausse s’élèverait à 5,67 % en Chine. Le pourcentage planifié en 2023 est supérieur à celui de 2022 dans six pays (Allemagne, Canada, Chine, France, Royaume-Uni et États-Unis). Le Brésil fait figure d’exception, car le taux moyen de son augmentation salariale sera de 6,6 % l’année prochaine alors qu’il a atteint 7 % en 2022.
Cette année, les entreprises ont eu beaucoup plus de mal à recruter et à garder leurs salariés qu’en 2021. Les prévisions sont plus divergentes pour l’année prochaine. Alors que les entreprises chinoises s’attendent à ce que les tensions de recrutement se maintiennent, les entités canadiennes et américaines voient un apaisement. L’Allemagne, le Brésil, la France et le Royaume-Uni redoutent encore des difficultés à embaucher et conserver leurs employés.