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À partir du 1er mai, la compagnie aérienne low-cost fera payer un montant assez conséquent aux passagers qui ne s’enregistrent pas au moins 40 minutes avant leur vol.
Cette sanction incitera les voyageurs à arriver plus tôt à l’aéroport, elle vise à améliorer la ponctualité des vols.
Via cette nouvelle règle, Ryanair souhaite améliorer les opérations d’embarquement. La société irlandaise veut diminuer les enregistrements de dernière minute. L’entreprise de transport aérien espère réduire les retards et optimiser la gestion des vols. Ce changement pourrait impacter de nombreux passagers, habitués à se présenter tardivement.
Une autre modification a été révélée par la compagnie : la suppression des cartes d’embarquement imprimées. Désormais, les voyageurs devront obligatoirement utiliser l’application mobile de la compagnie pour obtenir leur carte d’embarquement numérique. Toute carte imprimée sera refusée lors de l’embarquement, ce qui impose aux passagers de s’adapter à cette nouvelle procédure.
Cette transition vers le tout-numérique vise à simplifier le processus d’embarquement et à réduire les coûts logistiques. Ryanair entend ainsi moderniser son service et limiter l’impact environnemental lié à l’impression des cartes d’embarquement.
Ryanair doit aussi faire face à une hausse de la "taxe de solidarité sur les billets d’avion", triplée récemment par le gouvernement français. Cette mesure a été très critiquée par le transporteur low-cost. Cette augmentation pourrait avoir des répercussions sur la présence de la compagnie en France. L’entreprise envisage même de réduire de moitié le nombre de ses vols. Les aéroports régionaux, comme Beauvais, Limoges ou Perpignan, risquent d’être les plus touchés. Leur activité dépend en grande partie des compagnies low-cost.
Ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus large d’augmentation des frais annexes dans le secteur aérien. EasyJet et Transavia facturent désormais les bagages cabine en plus des bagages en soute, ce qui alourdit la facture pour les passagers. Air France suit également cette évolution, en facturant depuis février certains services auparavant inclus, comme les collations à bord.
Ryanair, connue pour ses stratégies agressives de réduction des coûts, avait par le passé envisagé des mesures extrêmes. Elle a pensé à rendre payant l’accès aux toilettes ou proposer des sièges debout. Si ces idées ont été abandonnées, elles illustrent la pression constante sur les compagnies low-cost pour maximiser leur rentabilité tout en maintenant des tarifs compétitifs.
Source : RTL