Mikhail Klimentyev/TASS/Sipa USA/SIPA
Un homme originaire de la région de Moscou a été reconnu coupable d’avoir transmis des renseignements sensibles sur une base militaire russe à l’Ukraine. Les autorités russes affirment également qu’il aurait participé à la planification d’attaques.
Un résident de la région de Moscou a écopé de 16 ans de prison pour avoir transmis des informations à l’Ukraine sur l’emplacement d’une installation militaire et pour son implication dans la préparation d’attaques. Le Comité d’enquête russe a annoncé cette condamnation ce mardi 25 février. Depuis l’offensive contre l’Ukraine en février 2022, les autorités russes ont intensifié la répression des opposants, multipliant les procès pour "trahison", "terrorisme", "extrémisme", "sabotage" et "espionnage", rapportent les médias français comme Le Figaro. En avril 2024, cet individu aurait photographié un système de défense antiaérienne à Podolsk, situé à 40 km au sud de Moscou, avant d’envoyer ces clichés et leurs coordonnées "à ses mentors ukrainiens pour guider une frappe de drones contre ce site militaire".
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Les autorités russes l’accusent aussi d’avoir introduit illégalement des armes depuis l’Ukraine en 2017 afin d’organiser des attaques dans plusieurs régions frontalières, dont Briansk, Koursk et Belgorod. Un tribunal militaire l’a déclaré coupable de trafic d’armes, de participation à des activités terroristes et de préparation d’attentats, lui infligeant une peine de 16 ans de prison. Depuis 2022, la répression s’est intensifiée en Russie, visant non seulement les personnes poursuivies pour "trahison", mais aussi des milliers d’opposants au conflit en Ukraine, qui font face à des menaces, des sanctions et des peines d’emprisonnement.
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