Ce mardi 2 février, l’opposant russe Alexeï Navalny comparaît devant le tribunal. Il est accusé d’avoir violé son contrôle judiciaire dans une affaire datant de 2014, l’opposant à Yves Rocher.
Au mois de décembre 2014, l’opposant russe Alexeï Navalny a été condamné dans son pays à 3,5 ans de prison avec sursis. Il était accusé d’avoir détourné 26 millions de roubles (environ 290 000 euros), au détriment de la filiale russe du géant de la cosmétique français, Yves Rocher.
Comme le précise france3-regions.francetvinfo, son frère, Oleg Navalany a été condamné à une peine identique, mais ferme, pour escroquerie et blanchiment d’argent. Yves Rocher-Vostok avait déposé une plainte contre X, mais la société avait fini par reconnaître en novembre 2014 n’avoir subi "aucun dommage". Les Navalny ont toutefois été condamnés.
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En marge de cette condamnation en sursis, Alexeï Navalny devait faire acte de présence régulièrement à l’administration pénitentiaire, jusqu’au 30 décembre 2020. Pourtant, l’ennemi numéro 1 du Kremlin n’a pas pu le faire, notamment durant sa convalescence en Allemagne après son empoisonnement présumé en août 2020.
Une fois de retour en Russie, Alexeï Navalny a été mis derrière les barreaux pour avoir violé ce contrôle judiciaire. Ce mardi 2 février, le sursis de sa peine pourrait être révoqué par la justice. Ainsi, le militant politique pourrait alors purger environ 2 ans et demi de la peine, puisqu’il a déjà effectué une partie à domicile.
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