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La France a vivement réagi à cette décision de justice, condamnant "avec la plus grande vigueur" le jugement et dénonçant un "acharnement judiciaire" contre Alexeï Navalny.
En Russie, l’opposant Alexeï Navalny, qui est déjà incarcéré dans une colonie pénitentiaire, a été condamné à une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme". Cette peine prononcée vendredi 4 août s’ajoute à celle de neuf ans de prison qu’il avait écopée dans une autre affaire en 2022. Actuellement détenu dans la colonie pénitentiaire de Melekhovo depuis janvier 2021 pour une affaire de fraude, il devra maintenant purger cette nouvelle peine dans une "colonie de sécurité maximale". Il avait déjà anticipé une peine "longue, stalinienne" la veille du verdict. Suite à cette condamnation, l’opposant de 47 ans a appelé les Russes à continuer à "résister" au Kremlin, dans un message relayé sur sa page Facebook par son équipe.
La France a vivement réagi à cette décision de justice, condamnant "avec la plus grande vigueur" le jugement et dénonçant un "acharnement judiciaire" contre Alexeï Navalny. "Nous appelons une nouvelle fois les autorités russes à libérer M. Navalny immédiatement et sans conditions, ainsi que tous les prisonniers politiques", a déclaré une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. De leur côté, les Nations unies, l’Union européenne et les États-Unis ont également condamné cette peine infligée à l’opposant russe. Par ailleurs, l’opposant russe pourrait encore faire face à la justice dans une autre affaire de "terrorisme". Mais pour l’instant, peu de détails sont disponibles à ce sujet.
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