Le RSF (Reporters sans frontières) a publié mercredi 14 décembre le bilan annuel concernant le métier de journaliste.
Selon le bilan annuel du RSF, 533 journalistes sont emprisonnés dans le monde, soit 45 de plus que l’an dernier (488), rapporte Le Parisien. Il s’agit d’un triste nouveau record ! Dans les détails, plus de la moitié des journalistes emprisonnés dans le monde au 1er décembre se trouvent dans 5 pays : la Chine (110), la Birmanie (62), l’Iran (47), le Viêtnam (39) et le Bélarus (31). En outre, 57 journalistes ont été tués cette année en raison notamment de la guerre en Ukraine alors que ce chiffre était historiquement bas en 2021 (48) et 2020 (50).
L’ONG a précisé que l’Iran est la seule nation qui ne faisait pas partie de ce "sombre palmarès" l’an dernier. Effectivement, la République islamique a incarcéré un nombre de professionnels des médias "sans précédent" en 20 ans. Depuis le début du mouvement de contestation en septembre, 34 nouveaux journalistes ont été emprisonnés alors que 13 autres ont déjà été en détention avant les protestations.
Christophe Deloire, secrétaire général de l’ONG de défense de la liberté de la presse, a dénoncé les régimes dictatoriaux et autoritaires qui "effectuent un remplissage accéléré de leurs prisons en incarcérant des journalistes".
Dans ce bilan annuel, le RSF a révélé que 78 femmes journalistes sont emprisonnées cette année contre 60 en 2021. Cette augmentation s’explique en partie par la "féminisation croissante de la profession". Désormais, ces femmes journalistes représentent près de 15% des détenus alors que ce chiffre était de 7% il y a cinq ans.
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