Jeudi 16 juin, le conseiller du Premier ministre britannique, chargé de l’éthique et du respect du code ministériel, a démissionné, selon Boris Johnson lui-même. Ce dernier s’est dit "désolé" d’avoir reçu cette lettre de démission, évoquant sa "surprise" dans un courrier adressé à Christopher Geidt.
Dans sa missive, Christopher Geidt écrit avoir pensé qu’il pouvait poursuivre son travail après le scandale du ‘partygate’, des fêtes à Downing Street lors des confinements qui ont valu une amende au Premier ministre. Finalement, le conseiller de Boris Johnson a décidé de partir à la suite d’une nouvelle requête qui le met dans une "position impossible".
"J’ai été chargé de donner un avis sur l’intention du gouvernement d’envisager des mesures qui risquent une violation délibérée et à dessein du code ministériel", dépeint-il dans des propos relayés par les médias français comme 20 Minutes. "Cette demande m’a placé dans une position impossible et odieuse", continue Christopher Geidt sans donner plus de détails.
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Le désormais ancien conseiller du Premier ministre britannique, chargé de l’éthique et du respect du code ministériel, a affirmé que l’idée que Boris Johnson "pourrait dans quelque mesure que ce soit violer délibérément son propre code" est "un affront". Le Premier ministre, de son côté, a répliqué en assurant qu’il "cherchait son conseil avant qu’une quelconque décision ne soit prise".
Christopher Geidt est le deuxième conseiller ministériel sur l’éthique à démissionner après Alex Allan, parti en 2020. Il n’avait pas supporté le refus de Boris Johnson d’accepter ses conclusions quant aux accusations de harcèlement visant la ministre de l’Intérieur, Priti Patel.
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