Désavouée au sein de son propre parti, la Première ministre britannique Liz Truss ne compte pas quitter son poste "pour tenir [ses] engagements pour l’intérêt national."
Six semaines après son arrivée au 10, Downing Street, Liz Truss cumule les difficultés. La Première ministre britannique est vivement critiquée après la présentation fin septembre de projets de baisses d’impôts massives faisant craindre une instabilité financière dans le pays. Dans une interview diffusée lundi 17 octobre par la BBC, la cheffe du gouvernement britannique a fait son mea-culpa en déclarant : "Je veux accepter ma responsabilité et dire que je suis désolée pour les erreurs qui ont été faites". Malgré les désaveux au sein de son propre parti et ses obligations d’abandonner son "plan de croissance", elle a confié qu’elle resterait à son poste, "pour tenir [ses] engagements pour l’intérêt national.", rapporte Franceinfo.
Pour tenter de calmer la situation, Liz Truss a chargé la ministre Penny Mordaunt pour répondre à l’opposition à la Chambre des Communes. La Première ministre a ensuite fait son apparition à Westminster aux côtés du chancelier de l’Echiquier, sans prononcer un seul mot, pendant que ce dernier bataillait avec l’opposition. "C’est une crise créée par les conservateurs à Downing Street, mais les gens ordinaires en paient le prix", a lâché Rachel Reeves, responsable des questions financières chez les travaillistes. De son côté, le ministre des Finances Jeremy Hunt a assuré que le gouvernement ferait une priorité de "l’aide aux plus vulnérables" même si les décisions seront "très dures" avec des coupes à venir dans les dépenses de l’Etat et des hausses d’impôts.
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