Deux personnes ayant eu d’importantes allergies ont mal réagi aux premières injections du vaccin contre le coronavirus de Pfizer/BioNTech.
Pour limiter la circulation du coronavirus, le Royaume-Uni a été le premier pays à autoriser l’utilisation du vaccin des deux laboratoires Pfizer/BioNTech. Le pays a ainsi commencé une vaccination massive mardi 8 décembre.
Deux personnes ayant connu des réactions allergiques importantes, ont pourtant mal réagi, selon Stephen Powis, directeur médical du service national de santé (NHS) pour l’Angleterre. Selon ses dires, elles sont sujettes aux allergies au point de garder toujours de l’adrénaline sur elles, mais fort heureusement, elles se remettent bien.
Mercredi 9 décembre, les autorités sanitaires britanniques ont ainsi déconseillé d’injecter le vaccin contre la Covid-19, aux personnes ayant eu d’"importantes réactions allergiques", dans le passé. L’agence britannique du médicament, la MHRA a cité toutes formes de réaction allergique à des vaccins, des médicaments ou de la nourriture (comme des réactions anaphylactiques) ou ceux à qui il a été conseillé de porter un injecteur d’adrénaline.
Les dirigeants britanniques ont commandé 40 millions de doses de vaccin. Dans un premier temps, quelque 800 000 seront administrés aux personnes âgées ainsi qu’aux soignants, rappelle Le Figaro. Au cours d’une table ronde virtuelle à Genève, le patron de Pfizer, Albert Bourla a affirmé ne pas avoir rogné sur la sûreté malgré la rapidité à mettre le vaccin sur le marché.
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