Kaylea Titford, 16 ans, a été retrouvée dans des conditions décrites comme "indignes de tout animal", dans des vêtements et des draps souillés. L’adolescente pesait alors 146 kilos.
Les parents de Kaylea Titford ont été condamnés à des peines de prison pour "homicide involontaire par négligence grave" mercredi 1er mars. Comme le relate BFMTV, l’adolescente est décédée à l’âge de 16 ans au domicile familial, situé à Newton au Pays de Galles (Royaume-Uni) en octobre 2020. Elle a été retrouvée dans des conditions sordides, décrites au tribunal comme "indignes de tout animal", dans des vêtements et des draps souillés. L’adolescente souffrant d’obésité pesait 146 kilos.
Kaylea Titford vivait immobile, couchée sur des tapis pour chiens dans sa chambre, sale et encombrée avec des bouteilles d’urine. Lors du procès, il a été mentionné que les services d’urgence ont été appelés sur place le 10 octobre 2020. Ils ont décrit une odeur de "pourriture" dans la chambre. "Des asticots ont été retrouvés sur place et les experts pensent qu’ils se sont nourris du corps", a-t-il été dit.
Avant la pandémie, l’adolescente a fréquenté le lycée de Newton. Le personnel de cet établissement scolaire a précisé qu’elle était une jeune fille "drôle et bavarde", mais elle n’a jamais remis les pieds à l’école après la levée des restrictions. En effet, elle n’est pas sortie de son lit pendant la pandémie et son fauteuil roulant est devenu trop petit. Selon l’accusation, elle n’était plus suivie sur les plans diététique et physique depuis 2017.
Kaylea Titford est morte à la suite d’une inflammation et d’une infection dues à un ulcère résultant de son obésité et de son immobilité.
Sa mère Sarah Lloyd-Jones, âgée de 40 ans, a plaidé coupable et n’a pas eu de procès. La justice à Swanse l’a condamnée à 6 ans de prison.
Quant à son père nommé Alun Titford, 45 ans, il a nié les faits et a expliqué devant le tribunal qu’il ne s’est pas occupé de sa fille, car il était "paresseux". Il a affirmé que c’est Sarah Lloyd-Jones, une travailleuse sociale, qui avait la responsabilité de s’occuper de leur fille et qu’il s’était déchargé de son rôle à la puberté de l’adolescente. Le père de famille a écopé d’une peine de 7 ans et demi d’emprisonnement.
Le juge a proposé aux jurés d’avoir accès à des services de soutien psychologique en raison du caractère "anormalement pénible" de ce procès.
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