Les députés britanniques ont donné jeudi leur feu vert au Brexit voulu par Boris Johnson. La Chambre des Lords doit maintenant valider le texte avant sa promulgation par la reine.
A partir du 31 janvier 2020, une page sera tournée pour le Royaume-Uni avec le Brexit. A l’issue d’un débat expédié en quelques séances, les députés britanniques ont validé définitivement le divorce de Londres avec l’Union européenne. Le texte qui traduit dans la loi britannique l’accord de 535 pages conclu par Boris Johnson avec l’UE à l’automne a été adopté par 330 pour et 231 contre. Il ne reste plus que la validation par la Chambre des Lords et la promulgation par la reine. Une fois le traité ratifié par le Parlement européen, le Royaume-Uni deviendra le premier pays membre à quitter l’Union européenne, rapporte Europe1.
Le Brexit, initialement prévu en mars 2019, sera finalement effectif après trois reports et plus de trois ans et demi de rebondissements et de crise. A l’issue de ce vote par les députés britanniques, Boris Johnson devra mener dès février une négociation difficile sur la nouvelle relation entre Londres et les 27. Le volet commercial sera le plus discuté. Arrivé au pouvoir en juillet, le Premier ministre britannique a fait du Brexit, l’une des priorités lors de sa campagne.
Il est prévu dans l’accord de Brexit négocié avec Bruxelles une période de transition courant jusqu’à la fin 2020. Londres et Bruxelles pourront donc se préparer au divorce. Les règles européennes seront toujours appliquées au Royaume-Uni, mais le pays ne siègera plus dans les institutions européennes et n’aura plus son mot à dire sur les décisions. Si la négociation des accords de libre-échange ou de sécurité prend des années à mettre en place, Boris Johnson n’a pas l’intention de prolonger la transition au-delà de 2020. Une possibilité qui est prévue par l’accord de Brexit.
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