L’année 2024 a été marquée par des records inquiétants, illustrant l’accélération du réchauffement climatique. Températures extrêmes, fonte des glaces et événements violents appellent à une action rapide.
La température moyenne mondiale a dépassé de 1,6°C les niveaux préindustriels, franchissant temporairement la limite de +1,5°C fixée par l’accord de Paris. Chaque mois du premier semestre 2024 a été plus chaud que les mêmes périodes des années précédentes. Un nouveau pic historique a été enregistré le 22 juillet, avec une moyenne mondiale de 17,16°C, comme le note Le Figaro.
Le réchauffement climatique n’est plus un phénomène isolé mais une tendance qui touche presque tous les continents. Hormis l’Antarctique et l’Australie, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle mondiale. Les dix dernières années figurent toutes parmi les plus chaudes, avec des températures océaniques atteignant 20,87°C en moyenne, un nouveau record.
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La fonte des glaces s’accélère, notamment en Antarctique et dans l’Arctique, où les niveaux de glace de mer restent exceptionnellement bas pour la deuxième année consécutive. L’atmosphère, surchargée en vapeur d’eau, amplifie les phénomènes météorologiques violents, favorisant des précipitations extrêmes et le développement de cyclones tropicaux dévastateurs.
Ces records climatiques mettent en lumière l’urgence d’agir face à une crise environnementale de plus en plus tangible. L’avenir dépend désormais de réponses collectives et immédiates pour contenir cette trajectoire inquiétante.
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