John Raoux/AP/SIPA
"Le genre de vue qui fait mal au cœur", a lancé Thomas Pesquet en publiant des photos de la Turquie, actuellement ravagée par les flammes.
Thomas Pesquet se trouve à bord de la Station spatiale internationale (ISS) depuis le 23 avril dernier.
La mission Alpha lui a déjà permis de sortir 5 fois dans l’espace pour installer des panneaux solaires. Toutefois, l’astronaute français n’a pas oublié de partager régulièrement des photos de la Terre sur les réseaux sociaux.
A l’occasion de la fête nationale du 14 juillet, il a dévoilé une image de la France comme on ne l’a jamais vue. Et récemment, il a fait voyager les internautes à Athènes pour rendre hommage aux Jeux olympiques.
Sur son compte Instagram, Thomas Pesquet a lancé un cri d’alarme mercredi 4 août. L’astronaute a publié des photos hyper-aériennes de la Turquie et de l’ouragan Elsa, frappant les Caraïbes il y a un mois, rapporte Télé-Loisirs.
Il a ainsi, écrit un long message en légende de sa publication, une façon pour lui d’alerter sur les conséquences désastreuses du dérèglement climatique. "Le genre de vue qui fait mal au cœur et qui te fait appeler tes coéquipiers pour qu’ils te rejoignent derrière le hublot…", a-t-il écrit. Selon lui, même si on est loin depuis la Station, les phénomènes météo extrêmes sont effrayants. Il a déploré que leur fréquence accrue et leur ampleur soient dues au réchauffement climatique et que des gens soient menacés au moment même où on les observe depuis l’orbite de la Terre.
Thomas Pesquet a cité les deux exemples récents : les feux de forêts en Turquie ces derniers jours avec la fumée qui porte loin jusqu’à la Méditerranée, et l’ouragan Elsa dans les Caraïbes le mois dernier.
Il a aussi rappelé que l’objectif de développement durable n°13 des Nations Unies est clair : prendre "d’urgence" des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions. "Des pistes pour agir, il y en a, et moi qui suis plutôt rationnel, cela me parait plutôt une bonne idée d’écouter les experts dont c’est le travail au quotidien", a-t-il proposé.
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