Selon une étude, les enfants nés en 2020 vivront deux fois plus d’incendies de forêt, sept fois plus de canicules, trois fois plus d’inondations….
Une étude concernant les conséquences du réchauffement climatique a été publiée dans la revue Science dimanche 26 septembre. Les grandes lignes de cette étude, dévoilées par The Independent, ont montré que les enfants nés en 2020 vivront bien plus de catastrophes naturelles que leurs grands-parents. Selon les résultats, relayés par BFMTV, les nouvelles générations feront face à deux fois plus d’incendies de forêt, sept fois plus de canicules, trois fois plus d’inondations....
Près d’une quarantaine de chercheurs ont estimé que chaque génération, née entre 1960 et 2020, sera exposée à vie, à 6 catastrophes naturelles à savoir sécheresse, canicules, mauvaises récoltes, inondations fluviales, cyclones tropicaux et incendies de forêt. Ces conclusions démontrent que la crise climatique pourrait entraîner plusieurs événements météorologiques extrêmes.
Un enfant, né en 2020, subira également 2,6 fois plus de sécheresse et près de 3 fois plus d’inondations et de mauvaises récoltes. L’étude a par ailleurs, montré des inégalités selon les pays. Ainsi, l’écart est plus important pour les jeunes, vivant dans des nations en voie de développement.
"Les enfants résidant dans des pays à faible ou moyen revenu sont parmi les plus vulnérables quant aux risques climatiques", a souligné Wim Thiery, l’auteur principal de l’étude auprès du journal britannique.
Les spécialistes ont expliqué que leurs résultats mettent en lumière une sévère menace à la sécurité des jeunes générations. Face à ce risque, ils ont réitéré et appelé à une baisse drastique des émissions polluantes afin de protéger leur futur. En effet, si les pays décident de prendre les mesures nécessaires pour rester en dessous d’une hausse de 1,5°C, cet écart intergénérationnel pourrait être énormément réduit.