Un projet de rapport du Giec révèle que le dérèglement climatique aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques" si le réchauffement climatique durable est supérieur au seuil de +1,5 °C.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a élaboré un rapport alarmant sur le dérèglement climatique qui, pour l’instant, n’est qu’un projet. Il faut attendre février 2022 pour la publication officielle du texte définitif quand celui-ci recevra l’approbation par consensus des 195 Etats-membres.
Selon les experts du Giec : "La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes". Mais, "l’humanité ne le peut pas", ont-ils aussi ajouté, rapporte Francetvinfo.fr.
Les villes côtières figureraient parmi les premières victimes du réchauffement climatique. Des inondations plus importantes consécutives de la hausse du niveau de la mer menacent des centaines de millions d’habitants des villes côtières, de Bombay (Inde) à Miami (Etats-Unis), et de Dacca (Bangladesh) à Venise (Italie). Les habitants, qui ensuite, seront poussé à migrer massivement.
D’ici à dix ans, à cause du réchauffement climatique, quelque 130 millions de personnes supplémentaires sont exposées à la pauvreté extrême et la malnutrition sévira.
Un peu plus de la moitié de la population mondiale souffre déjà actuellement d’un problème d’approvisionnent en eau douce. Dans les prochaines années, le manque d’eau douce deviendra de plus en plus critique dans certaines zones du monde en raison du dérèglement climatique.
D’ici à 2050, des maladies comme la dengue, la fièvre jaune ou des virus comme zika gagneront du terrain, car le réchauffement climatique élargirait les territoires propices aux vecteurs de maladies, dont surtout les moustiques.
Les maladies en lien avec la qualité de l’air sont aussi susceptibles de "substantiellement augmenter". Il faut s’attendre à la pollution de l’air à l’ozone, un phénomène typique des vagues de chaleur. Dans la foulée, les toxines maritimes provoqueront "des risques accrus de contamination de l’eau ou des aliments", ont aussi indiqué les auteurs du rapport du Giec.
Il n’existe aucune solution miracle pour repousser les impacts du dérèglement climatique. "Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation", font remarquer les experts. Ils ont ensuite ajouté : "Nous avons besoin d’une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement".
> Voir notre dossier sur le réchauffement climatique.
> Réchauffement climatique : prédictions inquiétantes de l’ONU pour 2050