Selon le service européen Copernicus, cette année pourrait être la première où la température moyenne mondiale dépasse 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.
Avec des températures record depuis janvier, 2024 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les données de Copernicus montrent qu’octobre a été le deuxième mois d’octobre le plus chaud dans le monde. Elles confirment aussi une série de 15 mois consécutifs avec des températures au-dessus de 1,5°C. Cette limite de 1,5°C, fixée par l’Accord de Paris en 2015, était censée être un objectif pour limiter les effets du réchauffement. L’année 2024 pourrait être l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Les experts de Copernicus appellent à redoubler d’efforts lors de la COP29, prévue en novembre à Bakou. Samantha Burgess, directrice adjointe du programme, considère cette année record comme un signal d’alarme pour intensifier les actions mondiales, notamment le soutien aux pays en développement. La conférence a pour objectif de mettre en place un nouveau mécanisme de financement climatique afin de réduire les effets de ce réchauffement accéléré.
Malgré les promesses actuelles, l’ONU prévient que le réchauffement pourrait atteindre jusqu’à 3,1°C d’ici la fin du siècle si les politiques actuelles ne changent pas. Les conséquences tragiques du réchauffement climatique se sont récemment manifestées avec les inondations meurtrières dans le sud de l’Espagne. Ces intempéries ont causé plus de 200 décès, principalement dans la région de Valence. Selon Copernicus, les précipitations en octobre ont dépassé les moyennes saisonnières, non seulement dans la péninsule ibérique, mais également en France, dans le nord de l’Italie et en Norvège. Les scientifiques s’accordent pour dire que les épisodes de précipitations extrêmes sont désormais plus fréquents et intenses dans de nombreuses régions du globe, en raison des changements climatiques.
Source : Lefigaro.fr