Les lots de produits Kinder fabriqués en Belgique sont à l’origine de plusieurs cas de salmonellose dans plusieurs pays d’Europe. Un rappel massif des chocolats a eu lieu début avril.
Le parquet de la province de Luxembourg a annoncé lundi 11 avril que la justice belge a ouvert une enquête après le rappel massif des chocolats Kinder en raison des cas de salmonellose. Cette investigation a pour objectif d’établir d’éventuelles responsabilités au sein de l’usine, appartenant au groupe Ferrero, à Arlon, rapporte Le Figaro.
Anne-Sophie Gilmot, porte-parole du parquet, a affirmé cette décision dans un communiqué. "Je vous confirme l’ouverture d’une information judiciaire", a-t-elle indiqué sans préciser quels faits étaient visés.
Jean-Sébastien Wahlin de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a précisé de son côté que "l’entreprise a vu son autorisation retirée, c’est à la justice désormais de mener son enquête".
Vendredi 8 avril, cette agence a contraint l’usine de production de confiserie Ferrero à cesser son activité. Cette décision a été prise en raison de son manque de transparence sur un incident survenu à la mi-décembre, qui a provoqué une contamination aux salmonelles de produits de la gamme Kinder. Ainsi, elle a dénoncé les informations "incomplètes" fournies par Ferrero après cet incident.
Le géant Italien a admis des défaillances internes entraînant des retards dans la récupération et le partage d’informations dans les délais impartis. "L’usine d’Arlon représente environ 7% du volume total des produits Kinder fabriqués dans le monde sur un an", a-t-il détaillé. Après cette décision, ses salariés pourraient être mis au chômage temporaire.
Depuis plusieurs semaines, plus d’une centaine de cas de salmonellose ont été identifiés en Europe, d’après l’Afsca. Le lien établi fin mars entre ces intoxications et l’usine Ferrero d’Arlon "a été confirmé depuis lors".
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