Randonneuses françaises disparues en Grèce : que cache ce mystérieux appel groupé ?

Un appel groupé troublant

La disparition de Marie-Pierre Arfel et Françoise Boutteaux sur l’île grecque de Sikinos demeure une énigme qui hante leurs proches. Après plus de trois mois de recherches, aucune trace des deux randonneuses françaises n’a été retrouvée. Cette absence totale d’indices rend la situation d’autant plus angoissante pour leurs familles et amis, qui cherchent désespérément des réponses.

Un seul élément notable a émergé : un mystérieux appel groupé passé le jour de leur disparition, le 12 juin, à 19 h 45 heure grecque. Il provenait du téléphone de Françoise Boutteaux et tentait de joindre en simultané une ancienne collègue et Marie-Pierre Arfel, alors qu’elles étaient censées randonner ensemble, rappelle Tf1 Info. Cet appel soulève de nombreuses questions sur les circonstances de leur disparition. Pourquoi cet appel si elles étaient ensemble ? Est-ce le signe qu’elles étaient déjà séparées à ce moment-là ? Ce détail alimente les spéculations et les inquiétudes des proches.

Une absence de soutien et des efforts familiaux

Malgré l’implication du Quai d’Orsay, les familles se sentent abandonnées par les autorités françaises. L’entraide locale se manifeste sous forme de cagnottes organisées à Cogolin, où travaillait Marie-Pierre, afin de couvrir les frais juridiques. Les fonds récoltés permettront à leurs proches de financer les démarches nécessaires pour continuer l’enquête avec l’aide de l’avocate franco-grecque Georgia Kouvela-Piquet. Cette dernière mise sur le bornage des téléphones pour tenter de localiser les deux disparues.

À ce stade, l’enquête locale n’a permis d’aboutir à aucune conclusion probante. Les autorités grecques poursuivent les recherches, mais les familles restent suspendues à un fil, désemparées par l’absence de preuves tangibles et le manque de pistes sérieuses. Le flou persistant autour de cette disparition laisse les proches dans l’incertitude, espérant chaque jour une avancée qui pourrait mettre fin à cette épreuve douloureuse.

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