Rachid Nekkaz, adversaire d’Abdelaziz Bouteflika pour l’élection présidentielle, voulait entrer à l’intérieur de l’hôpital de Genève où est soigné le président algérien.
Une centaine de personnes se sont rassemblées avec Rachid Nekkaz devant les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), ce vendredi en fin de matinée. "J’ai décidé de venir ici à Genève devant l’hôpital où est censé être hospitalisé le président et candidat algérien Abdelaziz Bouteflika (...) alors que le monde entier et l’Algérie toute entière sait qu’il n’est plus de ce monde", a-t-il expliqué .
Face à ses partisans, Rachid Nekkaz a affirmé " que si le Conseil constitutionnel algérien validait sa candidature (d’Abdelaziz Bouteflika) le 13 mars, il est évident que je ne pourrais plus continuer à défendre la candidature de Rachid Nekkaz à l’élection présidentielle (...) et je retirerais cette candidature, c’est une obligation morale".
Fidèle à ses habitudes, l’homme d’affaires né en France et qui se porte candidat à la présendielle en Algérie, n’a pas manqué de filmer le rassemblement de l’hôpital. La scène a d’ailleurs été retransmise en direct sur les réseaux sociaux.
Les manifestants ont été priés de quitter les lieux. Mais, Rachid Nekkaz a réussi à pénétrer à l’intérieur de l’hôpital. Il a même pu filmer l’entrée ainsi que son arrivée dans l’enceinte de l’établissement. Au final, cet opposant algérien a été interpellé alors qu’il se trouvait à l’accueil de l’établissement.
L’arrestation de ce candidat à la présidentielle algérienne a été confirmée par Joanna Matta, la porte-parole de la police genevoise. Cette dernière a précisé, selon Le Figaro, qu’il "fait l’objet d’une plainte pour violation de domicile" et est ainsi auditionné. La police lui aurait déjà demandé de ne pas y entrer.
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