GILE Michel/SIPA
Les chefs d’Etat ont pris la parole tour à tour au premier jour de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 22 septembre. Découvrez quelques points importants évoqués par le Président Emmanuel Macron.
L’Assemblée générale des Nations Unies, à l’occasion de ses 75 ans, a été organisée en visioconférence en raison de la crise sanitaire de la Covid-19. Mardi 22 septembre, les chefs d’Etat se sont exprimés à tour de rôle. Le président de la République française, Emmanuel Macron, a profité de l’occasion pour rappeler ses positions sur les grands sujets actuels.
La rivalité entre les Etats-Unis et la Chine a dominé l’ouverture de cette grand-messe diplomatique annuelle. Emmanuel Macron a fustigé la situation entre les deux superpuissances. "Le monde tel qu’il est aujourd’hui ne peut pas se résumer à la rivalité entre la Chine et les États-Unis", a-t-il commenté.
Le président français a en revanche évoqué l’unité engendrée par la crise sanitaire en Europe. Alors que "beaucoup… prédisaient la division et l’impuissance", selon ses dires, la crise de la Covid-19 a permis à l’UE de faire "un pas historique d’unité, de souveraineté, de solidarité, de choix de l’avenir".
Emmanuel Macron a, par ailleurs, parlé de l’empoisonnement d’Alexeï Navalny. Qualifiant de "ligne rouge" l’usage du Novitchok contre l’opposant russe, il a appelé Moscou à faire toute la lumière sur cette affaire. Le dirigeant français a souligné que cela devrait se faire au plus vite.
Pour Mr Macron, les différentes crises géopolitiques du moment, de la crise au Liban à l’Ukraine, en passant par la Libye, sont "l’illustration parfaite des erreurs auxquelles nous pouvons nous-mêmes conduire lorsqu’on ne respecte pas la souveraineté des peuples". Il a fait valoir la nécessité de "rebâtir un nouvel ordre ".
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