Mardi 17 janvier, l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, suspect clé actuellement en prison, a accepté de collaborer avec la justice belge et de dire tout ce qu’il sait concernant le scandale de corruption ‘présumée’ au bénéfice du Qatar.
Après cet accord, Pier Antonio Panzeri informera les autorités quant au modus operandi de leur opération, les arrangements financiers avec des États tiers, l’identité des individus "qu’il admet avoir corrompus" et une probable implication d’autres "non encore connus dans le dossier". Des propos qui devront être "substantielles, révélatrices, sincères et complètes", indique le parquet fédéral. En échange de cette collaboration, Pier Antonio Panzeri écopera d’une peine de prison ferme ‘limitée’, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
Maitre Laurent Kennes, l’avocat de l’ancien élu socialiste, a fait savoir que cette peine négociée n’excéderait pas un an ferme. "Une peine de cinq ans sera prononcée, mais avec du sursis pour la partie excédant un an. Cela veut dire qu’il va subir un an en détention, dont une partie sous bracelet électronique", a-t-il précisé.
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La chambre du conseil, juridiction de contrôle de l’instruction en Belgique devra encore valider ce projet d’accord. Pier Antonio Panzeri serait soulagé par cette collaboration. "Il sait où il va (en termes de sanction), tout est négocié, la peine est déterminée donc il peut s’exprimer", a dit Laurent Kennes.
Pour rappel, l’Italien est le personnage central de l’affaire. Lors d’une opération du 9 décembre, la police belge a découvert chez lui à Bruxelles 600 000 € en espèces, indique une source judiciaire. L’ancien eurodéputé devra quant à lui révéler l’origine de tout cet argent.
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