Alors que plusieurs pays ont signalé des cas confirmés de variole du singe, l’Organisation mondiale de la santé n’évoque pas encore une urgence sanitaire mondiale. L’institution estime néanmoins que l’évolution de la situation est préoccupante.
Depuis le début du mois de mai, de plus en plus de cas de variole du singe ont été confirmés loin des pays d’Afrique centrale et de l’Ouest où la maladie est endémique. A ce jour, l’OMS a enregistré plus de 3 200 cas d’infection et un décès dans une cinquantaine d’Etats. Tedros Adhanom Ghebreyesus a, par ailleurs, affirmé jeudi que "près de 1 500 cas suspects et environ 70 décès ont été signalés en Afrique centrale" depuis le début de l’année.
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Le comité d’urgence, convoqué par le patron de l’OMS, a exprimé "de profondes inquiétudes concernant l’échelle et la rapidité de propagation de l’épidémie actuelle". T. A. Ghebreyesus a cependant indiqué que la situation ne constituait pour le moment "pas une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)". Les experts estiment néanmoins que "la convocation du comité lui-même reflète les inquiétudes grandissantes concernant la diffusion internationale de la variole du singe".
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La variole du singe est une maladie considérée comme rare, qui se traduit d’abord par une forte fièvre. Elle évolue ensuite avec des éruptions cutanées. Après deux à trois semaines, elle guérit spontanément. La majorité des cas enregistrés à ce jour concerne surtout des hommes gays. Le Monkeypox n’est pas une infection sexuellement transmissible, mais elle peut se transmettre par contact rapproché comme un rapport sexuel.
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