Des chercheurs belges ont constaté la présence de particules de carbone issues de la pollution de l’air dans les placentas de femmes enceintes, selon une étude parue mardi 17 septembre. Il n’a, en revanche, pas été indiqué si la pollution atmosphérique a un effet sur le fœtus.
D’après une nouvelle étude menée par des chercheurs belges, la pollution de l’air affecte les femmes enceintes. Après l’accouchement, des particules de carbone, suie, polluant de l’air émis par les pots d’échappement ou la combustion de bois et de charbon, ont été retrouvées dans leur placenta.
Les auteurs de cette étude parue dans la revue Nature Communications affirment que cette découverte suppose que les particules présentes dans l’air ambiant peuvent traverser la barrière du placenta et aller jusqu’au fœtus. Il n’indique pas pour autant si cela a un effet sur le foetus.
Vingt-huit femmes enceintes, non-fumeuses, ont participé à cette étude. Il s’avère que les mères habitant dans des zones très polluées, à moins de 500 mètres d’un axe routier important, sont les plus concernées par le taux de particules élevé dans les placentas.
Les chercheurs notent que ce constat expliquerait potentiellement "les effets nocifs de la pollution dès les tous premiers stades de la vie". Selon de précédents travaux, l’exposition à la pollution atmosphérique durant la grossesse était associée à un plus grand risque de naissance prématurée ou de naissance avec un poids anormalement bas.