Les pays de l’Union européenne (UE) ont trouvé un accord mardi 20 février pour renforcer ses normes plus strictes face à la pollution de l’air.
Chaque année, plus de 250 000 personnes perdent la vie en raison de la pollution atmosphérique dans l’UE. Les eurodéputés et négociateurs des Etats membres ont trouvé un accord mardi soir pour renforcer ses normes sur la qualité de l’air d’ici 2030 en vue d’atteindre l’objectif "zéro pollution" en 2050. Il prévoit des limites plus strictes qu’actuellement concernant plusieurs polluants : particules fines (PM2,5, PM10), dioxyde d’azote ou encore dioxyde de soufre… Pour y parvenir, les Etats seront tenus d’élaborer d’ici 2028 des feuilles de route détaillées.
"C’est une étape majeure pour garantir un avenir plus sain en révisant des normes obsolètes dont certaines dataient de 15 à 20 ans", a indiqué l’eurodéputé social-démocrate Javi López, rapporteur du texte.
Un communiqué du Parlement européen a souligné que pour le dioxyde d’azote comme pour les particules fines inférieures à 2,5 micromètres (PM2.5), les valeurs limites annuelles autorisées seront abaissées de plus de moitié en 2030 par rapport à aujourd’hui.
Selon l’eurodéputé, les normes seront à nouveau révisées d’ici le 31 décembre 2030, puis au moins tous les cinq ans, et plus souvent si de nouvelles découvertes scientifiques le permettent, telles que des lignes directrices révisées de l’OMS.
Comme le rapporte Le Parisien, les nouveaux objectifs fixés pour 2030 restent en deçà des recommandations de l’organisation internationale, mise à jour en 2021. Mi-septembre, les eurodéputés ont réclamé l’alignement strict et contraignant d’ici 2035 avec les lignes directrices de l’OMS. Les Etats membres ont de leur côté soutenu les valeurs moins drastiques à échéance 2030 proposées par la Commission européenne.
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