C’est ce que révèle un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié ce lundi 24 avril. L’étude, portant sur une trentaine de pays de l’Europe, met en évidence le rôle dévastateur de la pollution de l’air sur la santé des jeunes.
La pollution atmosphérique est le principal risque environnemental pour la santé des enfants et adolescents, et réduit leur espérance de vie. C’est la conclusion d’une étude menée par l’Agence européenne de l’environnement (AEE) sur une trentaine de pays du continent, dont les 27 États membres de l’UE, selon le rapport publié ce lundi 24 avril.
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les niveaux des principaux polluants de l’air restent au-dessus des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. C’est surtout le cas dans le centre et l’est de l’Europe, ainsi qu’en Italie. Il s’avère que la pollution de l’air est à l’origine de plus de 1 200 décès prématurés par an chez les moins de 18 ans dans le vieux continent.
Certains pays européens, tels que le Royaume-Uni et l’Ukraine, n’ont cependant pas été inclus dans l’étude. Le bilan continental serait donc plus sombre. Un autre rapport de l’AEE, publié en novembre dernier, indiquait qu’au moins 238 000 personnes de tous âges étaient décédées prématurément en 2020 en Europe à cause de la pollution atmosphérique dans les pays membres de l’agence.
Pour la première fois, l’étude de l’AEE s’est penchée spécifiquement sur les moins de 18 ans. Dans son rapport, elle préconise de se concentrer sur la qualité de l’air autour des écoles, des crèches, des installations sportives et des transports en commun. Les mesures visant à réduire la pollution de l’air pourraient contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des jeunes en Europe.