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Malgré ces détentions, les soutiens de l’opposant russe Alexeï Navalny ont appelé à de nouvelles manifestations dimanche.
Plusieurs proches de l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny ont été placés en détention ce jeudi 28 janvier. Parmi eux figurent le frère de l’opposant, Oleg Navalny, et la figure montante du mouvement et importante alliée Lioubov Sobol. Ces derniers ont été placés en détention pour 48 heures pour "violation des normes sanitaires" en vigueur à cause de l’épidémie de coronavirus, rapporte l’équipe de Navalny. La même sanction a été infligée à Maria Alekhina, militante du groupe contestataire Pussy Riot, pour le même motif. Sa camarade Nadejda Tolokonnikova. Anastassia Vassilieva, à la tête d’un syndicat de médecins en partie lié à Navalny, a également connu le même sort ainsi que d’autres collaborateurs de l’opposant, rapporte Le Figaro. D’après l’avocat de Sobol, Vladimir Voronine sur Twitter, c’est un "délire complet et de l’arbitraire".
Ces détentions massives interviennent avant l’examen de l’appel d’Alexeï Navalny de sa propre arrestation, il y a plus d’une semaine. L’opposant russe et ennemi juré du Kremlin, est visé par de multiples procédures judiciaires. Ces interpellations ont également lieu au lendemain de perquisitions auprès des domiciles de proches de l’opposant, dont celui de son épouse Loulia et de sa porte-parole Kira Iarmych. Les locaux de son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption ont été également perquisitionnés. Après les manifestations survenues samedi dans toute la Russie, les soutiens de l’opposant Navalny ont lancé un appel à de nouveaux rassemblements dimanche.
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