La crise sanitaire de coronavirus a eu des mauvais impacts sur l’économie dans le monde. L’Union européenne a instauré un plan de relance de près de 700 milliards d’euros.
Les 27 membres de l’Union européenne ont ratifié le plan de relance de près de 700 milliards d’euros. Cette somme est destinée à surmonter conséquences économiques de la pandémie de coronavirus, note Le Figaro. Pour commencer à réaliser ce plan, la Commission européenne a commencé à lever des fonds sur les marchés financiers.
"Aujourd’hui, nous avons conduit avec succès la première opération d’émission d’obligations pour financer le plan NextGenerationEU", a annoncé la présidente de l’institution, Ursula von der Leyen, mardi 15 juin. Selon ses dires, la Commission a levé 20 milliards d’euros sur les marchés financiers via une obligation à 10 ans. Il s’agit de la plus grande opération de ce type, jamais réalisée en Europe.
La présidente a expliqué que cette opération a suscité un très fort intérêt auprès d’un large panel d’investisseurs. Effectivement, la demande pour les obligations européennes a été sept fois supérieure à l’offre, permettant d’obtenir un tarif attractif. "La Commission va payer moins de 0,1% d’intérêts sur ces obligations", a-t-elle précisé.
Bruxelles prévoit d’émettre un total de 100 milliards d’euros d’obligations d’ici à la fin de l’année. Début juin, la Commission a annoncé qu’elle tablait sur des volumes moyens d’emprunt d’environ 150 milliards d’euros par an entre mi-2021 et 2026. Cela fera de l’UE l’un des plus gros émetteurs en euros.
Les 27 membres de l’UE ont donné leur feu vert fin mai en achevant le processus de ratification de la décision qui les autorise à s’endetter en commun. Après cette étape, la Commission a pu lancer son opération que les marchés pour commencer à financer les 672 milliards d’euros de subventions et prêts aux pays membres.
Selon le journal, ce recours commun à l’emprunt est un mécanisme inédit incarnant la solidarité européenne face à la crise sanitaire de la Covid-19. Ce plan, décidé en juillet 2020, résulte des difficiles négociations pour surmonter l’hostilité de plusieurs pays dits "frugaux", menés par les Pays-Bas. Ces derniers s’inquiètent de devoir financer les dépenses de pays du sud de l’Europe qui sont, selon eux, moins vertueux.
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