Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a annoncé mardi que la France disposera de 40 milliards d’euros de subventions dans le cadre du plan de relance européen post-coronavirus. A gauche comme à droite, les critiques pleuvent après cet accord.
Le plan de relance de l’Union européenne a été signé mardi à l’aube par les dirigeants de ses 27 Etats membres. D’après le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, la France bénéficiera d’une enveloppe de 40 milliards d’euros de subventions sur les 750 milliards d’euros mobilisés au niveau européen après la crise du coronavirus. "Ça veut dire 40 milliards d’euros de subventions pour la France […] et surtout qui sont immédiatement disponibles", a souligné le ministre sur Franceinfo. Il a ajouté que la relance se produit maintenant et qu’il n’y avait aucun instant à perdre. Le ministre chargé de la relance a précisé que cet argent servira au financement le plan de relance français de 100 milliards d’euros sur deux ans.
La présentation en détail de ce plan de relance se fera lors du Conseil des ministres de rentrée le 24 août. L’enveloppe inclut 40 milliards d’euros pour le développement de l’industrie et 20 milliards pour la transition écologique. D’après Bruno Le Maire, les fonds européens seront destinés au financement des investissements dans l’hydrogène, la rénovation énergétique des bâtiments et l’hôpital. "Cet argent va aller très directement à la vie quotidienne des Français", a-t-il assuré.
Cette annonce a été accueillie par une pluie de critiques de la part de l’opposition, à gauche comme à droite. "Un accord historique peut-être, mais que de concessions !", a lâché l’eurodéputée LR Agnès Evren sur le récit de 20 Minutes. De son côté, la présidente du RN, Marine Le Pen parle du pire accord pour la France de toute l’histoire de l’UE. Elle a ajouté qu’Emmanuel Macron a sacrifié l’avenir et l’indépendance du pays pour protéger son ego. Enfin, le patron des insoumis, Jean-Luc Mélenchon estime que "Macron a tout cédé : des rabais de cotisations aux pays radins, des contrôles de dépenses, la baisse du montant du plan de relance, etc."
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